Billet d’humeur : c’est payant !

Souvent quand nous prenons contact avec des personnes qui souhaitent rejoindre nos ateliers, nous faisons face à cette première réaction : « Je ne comprends pas pourquoi vous faites payer cette activité ». Pour faire bonne mesure, notre interlocuteur ajoute : « J’ai déjà fait des ateliers gratuits en bibliothèque » ou « j’ai participé à des ateliers animés par un professeur de français à la retraite ». Il faut alors faire preuve de pédagogie pour expliquer notre spécificité et notre raison d’être.

Oui, nous faisons payer nos activités, et oui, nous avons de bonnes raisons pour cela.

L’écriture, un loisir pas comme les autres

Tout le monde (ou presque) pourrait mener des petites réunions où chacun écrit. Si tout se passe bien, si l’organisateur est dans de bonnes dispositions d’esprit et respecte tous les participants… alors vous aurez un avant-goût des bons moments dans chaque atelier de notre association.

Chez Ateliers Première Ligne, nos animateurs sont formés aux ateliers d’écriture. Ils ne sont pas professeurs de français. Ceux à qui nous confions l’animation de nos ateliers connaissent la dynamique de groupe et savent s’adresser à tous, dans une optique, sinon d’art-thérapie, au moins d’écriture mieux-être. Repensez à vos cours de français, au lycée. Est-ce que les mots « générosité » et « mieux-être » vous reviennent à l’esprit ?

Par exemple :

  • L’animateur est-il attentif aux personnes qui rejoignent le groupe ? Développe-t-il l’écoute au sein du groupe (l’écoute des textes des autres est importante dans nos ateliers) ?
  • Les séquences d’écriture sont-elle progressives ? Les propositions sont-elles cohérentes entre elles ou reliées par un thème ?
  • Vous pratiquez l’exercice dit des « cadavres exquis ». L’animateur vous a-t-il expliqué d’où venait cette écriture automatique ? S’il connaît un peu l’historique de cette pratique, l’a-t-il fait remonter jusqu’aux médiums de la fin du XIXe siècle ?

Nous encourageons aussi nos animateurs aussi à rejoindre des ateliers d’écriture en tant que participants. Il faut expérimenter d’autres manières d’animer, questionner sa propre manière d’accompagner un groupe. Se retrouver à la place d’un participant est revigorant quand on anime un atelier régulièrement.

Sujet d’écriture ?

Avez-vous envie de dérouler les mêmes sujets bateaux, souvent tirés d’un livre ? Un logorallye, un texte d’après une photographie banale ? De participer à un « atelier », où on n’élabore rien du tout, à part raconter ses vacances ?

Nos animateurs sont toujours à l’écoute de la culture du moment. Ils puisent leurs sujets dans les évènements culturels, dans les expositions, pour le plus grand plaisir et l’intérêt des participants.

Par exemple :

  • En 2022, on fête le centenaire de naissance de George PEREC. Avez-vous eu un sujet s’y rapportant (nous, tout un atelier) ?
  • La peinture du nord de l’Europe est à l’honneur dans les musées (essentiellement parisiens). Avez-vous écrit sur un thème typiquement danois ou finlandais (il y en a, et c’est un plaisir de les explorer par l’écriture) ?
  • Pourquoi ne pas fêter la sortie d’un film sur des animaux merveilleux, issu d’une saga littéraire contemporaine pour s’amuser en écrivant sur la magie et des sorts au nom latin imprononçable ?

Nous utilisons les techniques de l’écriture créative pour vous plonger dans l’Égypte ancienne, ou dans le Japon des samouraïs. Soyez étonnés par ce que vous écrivez… sur des sujets vraiment inspirants. Nos animateurs y travaillent !

Une structure légère

Notre association n’a ni salarié ni locaux à financer, nous engageons quand même des frais. Dirigée entièrement par des bénévoles, l’association doit prendre une assurance, avoir un compte bancaire, payer un hébergement Web, un abonnement au logiciel de visioconférence pour fonctionner.

Ateliers Première Ligne forme régulièrement ses intervenants qui sont entièrement bénévoles.

Ne recevant aucune subvention, nous ne pouvons payer ces dépenses qu’avec les ateliers que nos animateurs réalisent.

La forme de l’association à but non lucratif, très légère, qui ne partage pas de bénéfice entre entre ses « actionnaires », reste bien adaptée à notre mode d’intervention. Les participants à nos ateliers sont des bénéficiaires, pas des clients.

Conclusion

Chez Ateliers Première Ligne, tous nos animateurs sont certifiés. Ils savent s’adapter aux caractéristiques de chacun pour que tous tirent de la satisfaction à écrire en groupe. Nous avons à cœur de vous proposer comme animateur des personnes à l’écoute, capables, et dont l’envie de faire écrire est validée par un diplôme (payant).

Ils préparent des sujets inspirants, en rapport avec les évènements culturels du moment. Cette activité, qui vous garantit de passer un bon moment dans nos ateliers, est consommatrice de temps et d’argent.

Nous avons fait le choix de faire payer nos interventions, soit directement aux participants pour nos ateliers ouverts, soit indirectement par les structures chez qui nous animons.

Parce que l’argent ne devrait pas être un obstacle pour les personnes les plus fragiles (maladie longue durée, ou vulnérabilité financière), nous avons mis en place des tarifs adaptés pour les ateliers ouverts.

Alors, prêt à nous rejoindre ?

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