Écrire aux Buttes Chaumont

Un groupe d'écriture, qui prend plaisir à se retrouver autour d'un loir commun.

Pour fêter la fin du cycle d’écriture 2023-2024, les membres de l’association Ateliers Première Ligne se sont réunis pour écrire un samedi de juin. Une de nos membres, participante régulière de nos ateliers en présentiel, Nicole, avait préparé avec efficacité cette sortie depuis plusieurs mois.

Un atelier d’écriture de fin de saison

Parce que chez Atelier Première Ligne, nous aimons écrire, nous avons commencé ce samedi par un atelier d’écriture créative. Aux commandes, Julie, notre animatrice a animé cet atelier dans la bonne humeur et la bienveillance. Les membres de l’association avaient la possibilité d’inviter une personne pour découvrir notre pratique des ateliers et nos participants.

Le Logorallye des monstres

À partir d’une liste de mots en lien avec les monstres, les participants ont écrit un texte spontané.
Josèphe a suivi un journaliste qui avait peur pour ses enfants. Cet homme s’est métamorphosé en blob, pour faire rejaillir la part sombre de l’humain. La boucle a été bouclée quand la mère des enfants s’est confessée au journaliste.
Simon a propulsé Barbara avec son collègue de bureau Claude, lors d’une chaude journée d’été. Au fur et à mesure que la température montait, le bizarre s’installait…
Nicole a lancé un journaliste de télévision sur les traces de tout ce qui est noir dans l’âme humaine.
Elena a demandé à Ray, journaliste, d’écrire des articles sur différents sujets, jusqu’à ce qu’il se produise de troublantes disparitions
Erika a dressé Dr Jekyll contre Mr Hyde. Le réel s’est vu comparé avec le monde des rêves.
Manuel a laissé un scénariste dérouler des idées tellement loufoques sur le Ramon Cinematic Universe qu’elles risquent bien de voir le jour !
Julie a demandé à un inspecteur d’examiner une scène de crime particulièrement sordide. Le mal en était palpable. Ted l’édenté avait encore frappé.

Le texte fou

Julie nous a proposé d’écrire sur un point de départ fou et insolite, laissant chacun explorer ses fantaisies.
Manuel a écrit une histoire légère, si légère que les personnages s’envolaient malgré eux.
Erika a fait goûter un faux LSD à son personnage. Après des effets bizarres, les parents ont bien failli avoir une crise cardiaque.
Elena a flotté dans une sensation de vide, après un terrible cataclysme. C’était comme si la Terre craquait de partout. Les survivants les plus riches ont pris la navette pour s’enfuir.
Nicole, de bonne heure, a mélangé chocolat et eau de Javel. Ensuite, tout le monde s’est mis à coasser et à voir des éléphants jaunes.
Simon a tiré vers le haut ses personnages. Après une disparition du plafond, un rayon bleu lovecraftien a emporté des horreurs cosmiques.
Josèphe a tiré son personnage d’un rêve prémonitoire. Au son d’un réveil enroulé à la Dali qui sonnait, autant simuler la mort.
Julie a vu le paysage se décolorer petit à petit. Et pour une fois, Internet n’avait rien à dire sur le sujet !

Le repas

Moment de convivialité supplémentaire, les échanges ont été variés, commençant par des sujets autour de la lecture et de l’écriture. Charmés par les petits plats du restaurant, les membres ont conclu ce repas dans un climat chaleureux.

L’après-midi

La promenade prévue dans le parc des Buttes Chaumont était menacée par le mauvais temps. Julie a proposé de prolonger l’atelier du matin par un deuxième atelier, avec une proposition unique. Ce changement a été accepté à l’unanimité. Julie a déployé une proposition unique basée sur le film de genre, qui a inspiré tous les participants.

La scène de monstre

Julie a distribué un livret sur le film de monstre comme cinéma de genre. Munis d’une bonne base créative, les participants ont saisi leur crayon pour écrire une scène clé d’une histoire digne de ces films.
Josèphe a donné vie à La Chose, plongée en hibernation, qui se remettait difficilement de sa capture. L’occasion d’ourdir une vengeance vers la liberté et une île mystérieuse.
Simon a placé trois scientifiques au moment de l’ouverture d’un bunker enneigé. Griffures dans le béton, caverne aménagée, les sifflements reptiliens n’annonçaient rien de bon pour ces personnages !
Nicole a fait témoigner un de ses personnages face au monstre. Elle a soulevé la question de l’ambiguïté de la monstruosité.
Elena a fait voyager une jeune femme par le train pour se rendre dans un château mystérieux et de mauvaise réputation.
Erika a préféré contextualiser des punchlines dignes des meilleurs films de montres.
Manuel a convoqué un professeur d’archéologie dans un jet privé pour un exposé sur un monstre légendaire d’Amérique du Sud.
Julie a déployé un terrible monstre dans les rues de New York. Le seul moyen d’échapper à la catastrophe pour les héros a été de s’enfuir par les égouts.

Après un aussi bon moment d’écriture, il était temps de se séparer, avant de se réinscrire pour la saison prochaine. Cette première journée associative sera certainement suivie par d’autres !

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