L’atelier d’écriture mensuel de janvier 2023

Voici un petit compte-rendu des textes que vous auriez pu écouter si vous aviez été présents lors de notre atelier d’écriture mensuel. Avant de poursuivre votre lecture, vous pouvez prendre connaissance de l’avertissement suivant.

Un groupe d'écriture à distance
Image par Alexandra_Koch de Pixabay

Pour cet atelier uniquement par Zoom, nous avons accueilli trois nouvelles participantes : Anne, Erika et Françoise. Béatrice était venue nous saluer exceptionnellement.

L’atelier durant deux heures, nous avions plus de temps pour écrire et une proposition de plus.

Écrits d’après la première proposition

Pour commencer, nous avons regardé quelques semaines en arrière vers les fêtes du Nouvel An, en essayant de nous souvenir des bons moments que l’on pouvait associer.

Anne s’est assise à table et nous a partagé les plaisirs de retrouver ses amis et sa famille.

Françoise s’est focalisée sur les fêtes du Nouvel An. Pour elle, les souhaits de la nouvelle année portent de l’espoir et du partage.

Béatrice apprécie aussi le feu d’artifice de fin d’année. C’est aussi la période des bonnes résolutions. Le soleil se couche plus tard. C’est le moment de préparer une nouvelle pile de livres à lire.

Erika, pleine d’optimisme, apprécie la nouvelle année, car c’est la période pour regarder vers l’avant.

Textes d’après la deuxième proposition

Ensuite, nous nous sommes glissés dans la peau d’une chaussure, l’occasion de regarder de plus près le quotidien d’un objet devenu banal.

Françoise a écrit deux textes. Le premier parlait d’une dure journée avec un caillou collé sous une semelle. Le second a donné la parole à des petits chaussons roses, mis sur les pieds d’un nouveau-né.

Anne nous a slamé la complainte de la chaussure. Que faire quand on est abandonné par son propriétaire ?

Erika a fait marcher une chaussure solitaire. Qu’est devenue sa jumelle ? Pourquoi se faire mettre au placard ? La marche ne sera plus possible.

Béatrice a donné la parole à Olga, la chaussure en daim à talon rouge, forcément, qui aime être associée à la robe de cocktail moulante. Gare aux enfants qui l’abîmeront. Heureusement, un cordonnier réparera les bêtises.

Textes d’après la troisième proposition

Le groupe a ensuite été invité à écrire en utilisant une liste de mots imposée. C’est le logorallye. L’occasion de s’appuyer sur des contraintes qui semblent fortes pour épanouir son écriture. Pourvu de mots très variés, chacun s’est exercé à raconter une histoire.

Anne a utilisé les mots dans une ronde de slam pour exprimer plusieurs sentiments. Un beau texte sur les mots, avec des mots.

Françoise a évoqué une maison aux volets bleus. Dans cette maison, un chat rêvait.

Erika a mis en scène Pierre, paisible autrefois qui avait perdu son calme. Il retrouvera la sérénité avec son grand âge.

Béatrice a mis en scène un chat insomniaque, dans son refuge de la SPA. Que faire quand on ne dort pas, sinon aller chercher des conseils sur le site Internet des chats ?

Texte d’après la quatrième proposition

Enfin, un personnage se promenait avec une barbe sur une jetée. Chacun s’est efforcé de lui donner vie. Qui était-il ? À quoi pensait-il ?

Pour Françoise, c’était un vieux rocker, un peu trop disruptif. Il se faisait beau pour aller au mariage de sa fille.

Béatrice l’a imaginé en loup de mer à la retraite, qui maria sa fille avec un vendeur de voitures.

Anne a écrit une réflexion sur le temps qui passe, la vieillesse ennemie. Que reste-t-il après les excès et les abus ?

Erika s’est attachée à une description sensible de l’homme. Sa démarche lente et ses gestes interrogent sur ses pensées profondes.

Conclusion de l’atelier mensuel

Ces deux heures d’écriture sont passées très vite. Les participantes se reverront avec plaisir au prochain atelier mensuel, le 14 février. Chacun a pu écrire dans son style particulier. Les participantes qui commençaient l’atelier ont pu commencer de belles histoires. Les autres ont retrouvé avec plaisir des propositions inspirantes qui lancent des textes toujours originaux.



Quand le « Je » n’est pas « moi »

Quand nous évoquons le texte d’un participant, par exemple de Gilbert, nous restons conscients que ses personnages ne sont pas Gilbert et que son histoire n’est pas nécessairement personnelle.
Nous utilisons donc par convention le raccourci : « Gilbert lance son cheval au galop dans un sentier de montagne » pour exprimer que l’auteur décrit un personnage qui pratique cette activité équestre à risque. Peut-être que le vrai Gilbert, celui qui tient le stylo, l’a déjà fait, ou peut-être pas. Le plaisir d’écouter Gilbert lire son texte est intact, quelle que soit la réalité.
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