L’atelier d’écriture mensuel de mars 2023

Le mardi 7 mars 2023 s’est tenu notre atelier d’écriture créative. Pendant cet atelier, nous avons rédigé des textes qui ont été immédiatement partagés avec les participants. Ce compte-rendu présente toutes les écrits à partir du point de départ commun, la proposition de l’animateur.

Pour cet atelier du 7 mars, chacun était bien content d’être à la maison et de se connecter par Zoom (à cause de la grève générale). Cinq participants ont rejoint cet atelier.

Un groupe d'écriture à distance
Photo de Julia M Cameron sur Pexels.

Écrits d’après la première proposition

Nous nous sommes glissés dans la peau d’une rockstar, en essayant d’imaginer les conséquences sur notre vie quotidienne.

Sandrine s’est demandé comment organiser sa tournée. Au moins il est permis de porter des vêtements extravagants. Mais que devient la vie privée ? Finalement, vivre quelques moments incognito deviendrait le rêve.

Françoise s’est demandé si elle apprécierait les tournées continuelles et la vie dans les hôtels. La vie privée en rockstar serait certainement difficile.

Julie s’est imaginée avec une guitare, et descendant d’un hélicoptère. Personne ne s’inquiète de voir une rockstar avec des cernes sous les yeux. Et on peut porter des verstes en cuir tout le temps.

Anthony se voyait bien remplir le stade de France. Ensuite, une tournée mondiale s’impose. Être rockstar permet de faire une pause artistique d’une année, sans problème.

Elena s’est inquiétée pour sa voix, qui pourrait bien se casser. Elle se verrait bien en Perfecto noir. Dans une grande maison, elle pourrait aménager un studio d’enregistrement. Pour parfaire son parcours, il ne lui restera plus qu’à monter une fondation.

Erika s’est inquiétée des transformations nécessaires pour être à la mode : à elle les perruques et les lentilles bleues.

Textes d’après la deuxième proposition

Ensuite, nous avons réalisé un logorallye, basé sur les dix mots de la Francophonie, dont c’est la semaine du 18 au 25 mars. Le thème de cette année est le temps. Les dix mots étaient tous reliés à cette notion.

Erika a raconté les tribulations d’un danseur qui doit rester dans la mesure. Maintenant la danse est exigeante.

Elena nous a transportés dans un monde de science-fiction. Un vaisseau a livré des cigares qui font tic-tac.

Anthony a prolongé l’univers des rockstars pour parler d’un compositeur de chansons en galère. Dix ans auparavant, tout tournait comme du papier à musique.

Julie est sortie de l’hiver de la cryogénie dans une histoire de SF. L’arrivée sur une planète aux teintes orange a permis à Pluto et Mars de quitter la station.

Françoise, après une danse d’été s’est trouvée confrontée à l’hiver. Après avoir protégé ses plantes avec un voile, elle retrouve son intérieur avec les ronronnements synchrones du chat.

Sandrine était au sein d’une tribu qui fait des 8, un essaim d’abeilles. Un comparse nommé plus-que-parfait était sans défaut, il fallait s’y attendre.

Le ministère de la Culture a demandé des textes à des artistes, mais sur un seul de ces mots à chaque fois. Nous avons fait dix fois mieux : chacun a écrit en utilisant tous les mots ! Vous pouvez consulter le texte en cliquant sur ce lien :

https://www.culture.gouv.fr/Media/Medias-creation-rapide/Livret-dis-moi-dix-mots-a-tous-les-temps.pdf

Textes d’après la troisième proposition

Chaque participant, après avoir réfléchi sur le temps en francophonie, s’est penché sur les mystères qui nous attendent sous notre lit et qui finiront par nous emmener à New York.

Sandrine a entendu des grincements dans une cabine de troisième classe bien étroite. Le voyageur, qui revendique son appartenance à un clan a voulu protéger son ami. Nul doute que cette histoire pourrait faire un film à grand spectacle.

Françoise a ressenti la peur. Évidemment, il faut allumer pour vérifier. Mais il n’y a pas de cause visible. Rien de tel qu’une série télévisée pour déstresser en pleine nuit.

Julie a invoqué un esprit gratteur plutôt que frappeur. Un exorciste du Vatican sera nécessaire pour apaiser l’histoire et éviter que les invités se fassent tuer dans le jardin.

Pour Anthony, l’origine des frottements ne pouvait avoir que deux causes : ou un rongeur, ou un voisin de retour en pleine nuit dans son appartement. Celui-ci revenait d’une orgie chez une rockstar.

Elena a réveillé une jeune fille plusieurs fois. En plus des grattements, les meubles de sa chambre se déplaçaient brutalement. Les parents décontenancés entendaient aussi des pleurs. Lizzy la poupée à un œil veille sur la famille.

Erika a glissé des tic-tac sous le lit. L’occasion de se demander si une pendule peut avoir du succès.

Écrits d’après la quatrième proposition

Pour terminer l’atelier sur une note plus claire, nous nous sommes exercés sur une tautophonie. Après avoir partagé nos trouvailles en fouillant, chacun s’est lancé dans un texte court, mais fourni.

Erika a parlé d’amour fou. Elena a lancé un foutriquet à l’assaut du Fuji. Anthony a concocté une fournée de tofu. Julie s’est servie d’un site de rencontre comme d’un défouloir. Françoise s’est méfiée du coup de foudre. Sandrine s’est essayée à l’escalade avec une fourmi.

Conclusion

Tous les participants ont passé un bon moment. Le prochain atelier est fixé au jeudi 20 avril de 19h30 à 21h30. Vous pouvez nous rejoindre dans la limite des places disponibles en cliquant sur ce lien.


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