Nos ateliers d’écriture hebdomadaires de février 2023

Voici un compte-rendu des textes que vous auriez pu écouter si vous aviez été présents lors de nos ateliers hebdomadaires de février 2023. L’écriture en groupe permet de faire surgir chez les participants des textes variés qui sont autant de déclinaisons autour d’un point de départ commun : la proposition de l’animateur.

Un groupe d'écriture créative au bureau.
Image par sarah blocksidge trouvée sur Pixabay

Atelier du 3 février 2023

Pour ce premier atelier hebdomadaire de février, nous avons accueilli cinq participants.

Écrits d’après la première proposition

Nous avons commencé par un inventaire des choses dont on ne peut se passer. Chacun a pris son crayon pour écrire ses besoins dans sa singularité.

Isabel a commencer à lister des livres, puis des objets du quotidien pour terminer par le carburant.

Nicole a réclamé du thé et du chocolat. Les lunettes luis sont aussi indispensables.

Pour Serge, les éléments essentiels sont autant matériels comme le café au lit, les coquillette au jambon qu’un feu de cheminée o la compagnie des autres.

Julie, plus sensible à la saison, a cité son manteau et son bonnet. Heureusement que le soleil réchauffe un peu .

Elena aurait du mal à se séparer de ses lunettes, d’une écharpe ou de ses lunettes.

Textes d’après la deuxième proposition

Ensuite, nous avons écrit en nous demandant ce qui peut être déclenché quand on change de coiffeur.

Elena a recherché après le confinement sa coiffeuse « Luna qui comprend sa chevelure ». Malheureusement fermée, elle a essayé un bonnet jamaïcain, pour terminer avec un blond vénitien.

Julie s’est laissée tentée par un camion-salon de coiffure. Après avoir éclairci sa chevelure, son voisin Jordan a soudain manifesté de l’intérêt envers elle. On se lève

Vous pouvez lire le texte de Serge en cliquant ici.

Le texte de Serge

Rien ne serait arrivé si je n’avais changé de coiffeur, et puisque tu me le demandes je vais te le raconter. C’était il y a longtemps, pour toi un temps équivalent à plusieurs fois celui que tu as déjà vécu. L’époque n’était pas heureuse. Les bombes pleuvaient de partout et ceux qui en réchappaient pour la plupart, prenaient le chemin d’exil, tentant de fuir la barbarie qui s’annonçait triomphale et bestiale. Je te raconte aujourd’hui cette histoire, pour qu’à ton tour tu la saches, la conserves, et la transmettes le moment venu.
Ta maman était un joli petit bout de femme, aimant la vie et lui souriant à chaque réveil. Nous étions amies depuis le collège, à l’âge où on se promet les amitiés éternelles. Tout nous rassemblait, et nous n’avions aucun secret l’une pour l’autre. Les garçons nous tournaient autour et, pas pressées de nous marier, nous nous amusions et prenions du plaisir à ce jeu que nous pouvions encore pratiquer en ce temps de guerre.
Ce samedi-là, un bal était prévu. Pas en soirée, car strictement verboten, mais dans l’après-midi. Tout heureuses d’y aller nous avions décidé de nous apprêter au mieux et, pour cela de passer, chez le coiffeur. Le mien était parti pour le sud, là où le soleil brille et les bombes n’existent pas. J’entraînais donc ta maman chez le rare coiffeur encore ouvert. Nous ne le connaissions pas. Mais faute de choix, nous devions bien lui faire confiance.
Il y avait là un apprenti de belle allure. Jeune homme séduisant et qui, je le reconnais, m’avait tapé dans l’œil dès la porte franchie. J’ai eu droit à la patronne et ta maman fut coiffée par l’apprenti. Ils sympathisèrent très rapidement et tombèrent d’accord pour se retrouver au bal. J’étais un peu jalouse, j’avoue, mais en même temps heureuse pour elle.
Le samedi du bal, je ne pus y aller, une urgence de dernière minute m’ayant retenue auprès des miens. Mais ta maman m’a tout raconté. Je ne te dirai pas encore ce tout, tu n’as pas l’âge requis, mais sache seulement que 9 mois après ce bal tu vins au monde, et au mariage, où j’étais bien entendu présente et témoin, fut aussi conviée la patronne du salon de coiffure. Le temps passait, presque heureux, et tu grandissais entourée de tes parents aimants. Un jour, ou plutôt une nuit, j’héritais précipitamment de ta garde, car tes parents devaient s’absenter pour quelques jours, emmenés par les gendarmes. La guerre était passée par là.
Ils ne revinrent pas.
Depuis lors, tu es avec moi et, à chaque jour qui passe, je vois en toi avec bonheur un peu plus de ta maman.

Conclusion de l’atelier hebdomadaire

Pour cet atelier, une grande proposition a permis d’écrire des textes plus élaborés.


Atelier du 17 février 2023

Pour cet atelier, nous avons retrouvé Chiara. Les autres participants habituels avaient-ils avancés leurs vacances ?

Écrits d’après la première proposition

Nous nous sommes interrogés sur nos routines, avant de quitter notre domicile.

Elena pense à bien éteindre la lumière, et à se couvrir.

Chiara après les préparations d’usage, annonce sa sortie et vérifie que les fenêtres sont bien fermées.

Nicole suit les mêmes habitudes. Elle vérifie son sac à main à la maison. Un dernier tour des fenêtres, et adieu la maison !

Textes d’après la seconde proposition

Il n’a échappé à personne que le mois de février est le mois de la Saint-Valentin. L’occasion d’écrire des lettres d’amour en tous genres, mais créatives.

Chiara a fait miauler une malheureuse chatte devant la porte de Camille,abandonnée par sa maîtresse.

Elena a fait craquer son personnage, adepte de la protéine synthétique pour un pâtissier. Après tant de pratiques physiques extrêmes, c’est le moment de passer au chocolat.

Nicole a raconté la rencontre pendant un bal masqué d’une chatte et d’un chien. L’occasion de faire connaissance à côté d’un buffet

Textes d’après la troisième proposition

Que serait une lettre d’amour si on n’y répondait pas ? Chaque participant s’est saisi de la lettre de son voisin pour y répondre… à sa façon.

Nicole nous a enivrés les sens avec la description des pâtisseries que Pierre propose. Grand cru de Saint-Domingue, saveurs corsées, ganache, il y en avait pour tous les goûts.

Elena nous a donné des nouvelles de la chatte abandonnée, qui s’est trouvée une maîtresse au Moulin Rouge qui la gâte avec de la pâtée au homard.

Quant à Chiara, l’amour difficile entre un chat et un poisson sera facilité par un code à bulles et l’augmentation des dosettes dans l’aquarium.

Conclusion de cet atelier hebdomadaire

Les participants ont bien apprécié cette séance et le partage des univers entre différents auteurs.


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